Mi-avril - mi-juillet - Des travaux prévus sur le canot, mais aussi des imprévus, ont fait exploser l'arrêt technique annuel, tant en durée qu'en budget…
Cette année, l'arrêt technique n'a pas pu être programmé tôt car la station SNSM de Belle-Île assurait la couverture d'une partie de la zone de Quiberon, car leur vedette, partie en grand carénage, tardait à revenir.
Le 17 avril, le canot de sauvetage est enfin sorti de l'eau à Lorient et les différentes entreprises sont à pied d'œuvre, car le programme est assez chargé : la carène et un peu de peinture, quelques petites choses sur le pont, une modification des feux dans la mâture, le remplacement d'une partie de l'électronique de bord, mais surtout la recherche d'une fuite préoccupante dans le moteur tribord, et une vibration anormale de l'arbre d'hélice, également à tribord.
Passons sur les détails techniques, mais quand on démonte et qu'on cherche ce qui ne va pas dans un moteur, les surprises ne sont jamais bonnes…
L'arbre d'hélice a été déposé ainsi que le grouvernail, quant au moteur, entre le démontage et l'épreuve de certaines pièces, les ponts du mois de mai, et surtout les difficultés pour trouver des pièces détachées – le canot commence à avoir de l'âge –, les premiers essais en mer n'ont pu être faits que le 13 juin…
… et là, c'est le moteur bâbord qui fait des siennes !
Retour au port, démontage, recherches, tests, diagnostic, commande et remplacement de pièces – dont certaines en prévention – remontage… et le 17 juillet, un équipage repart à Lorient pour de nouveaux essais en mer. Journée stressante, surtout pour les mécaniciens, et pleine de rebondissements, mais le canot regagne tout de même Belle-Île en fin de journée, 3 mois jour pour jour après son départ.
Ça a été bien long, et le budget est en proportion : environ 85 000 €, soit presque une fois et demie le budget annuel de la station.
Le lendemain à Belle-Île, une bonne équipe est là pour le réarmement du canot : encore un peu de travail à la machine, contrôle et remise en place de tous les équipements, de l'annexe, et surtout un gros ménage intérieur et extérieur (3 mois de mécanique, ça laisse des traces…).
En fin d'après-midi, le ménage n'est pas encore tout à fait terminé quand le CROSS Étel nous appelle : un bateau à secourir vers le plateau des Birvideaux.
C'est reparti ! On finira le ménage demain.