Le mini 6,50 escorté par les dauphins

Lundi 22 septembre 2025 - En pleine course, un concurrent de la Mini transat démâte au sud de Groix…

Partis hier des Sables d'Olonne à bord de leurs mini 6,50 – petits voiliers très légers de 6,50 m –, les concurrents de la Mini transat doivent tout d'abord virer une bouée aux Glénans, puis filer vers les Canaries, et enfin traverser l'Atlantique pour arriver à Saint-François en Guadeloupe.

Le mât de l'un d'eux n'a pas supporté le vent soutenu de nord-est de ce début de course et s'est cassé en deux, assez loin au sud-ouest de Groix.
Après avoir signalé son infortune au CROSS Étel, le skipper, sain et sauf, réussit à établir un gréement de fortune pour se rapprocher de Belle-Île.

Prévenu dans l'après-midi, le canot de sauvetage Belle Isle, déjà en intervention, ne peut appareiller de Palais qu'à 18 heures, et fait route aussi vite que possible dans une mer de vent très hachée vers la position du voilier, à une vingtaine de miles (37 km) au sud-ouest de Belle-Île.

« Que j'ai été soulagé de vous voir arriver ! » 

Le skipper qui nous attendait avec impatience avait tout préparé et la remorque est rapidement passée : à 19h10, le retour vers Belle-Île commence, escorté par une belle troupe de dauphins, mais ce n'est pas une partie de plaisir pour lui qui doit rester à la barre de von voilier très malmené par une mer de face.

3 heures de ce régime « shaker » et nous entrons dans le port de Palais où une équipe attend déjà notre skipper et son bateau.
Il est 22h26 quand le canot regagne son poste. Grosse journée !

Le voilier sous gréement de fortune, à l'arrivée du canot de sauvetage.Mise en place de la remorque.Surveillance constante du voilier pendant son remorquage…… car les conditions son parfois difficiles.Un coup de projecteur de temps en temps, pour voir si tout va bien.

Bilan : un voilier et son skipper secourus et ramenés au port.

Équipage : Charles Roussette, Yves Bertho, Pierre-Yves Brière, Christophe Colombel, Pierre Mouty, Elouan Rousselot, Antoine Samzun.